Adiantum doit son nom à une fougère qui représente «la sincérité et la discrétion». Il fonctionnera sur des périphériques qui n’utilisent pas les derniers processeurs ARMv8 et ne prennent donc pas en charge AES.
Adiantum utilise une autre technologie de chiffrement, ChaCha20, un dispositif qui fait appel à des instructions que tous les processeurs ARM intègrent par défaut. Ce procédé est déjà utilisé par la firme de Mountain View dans ses différentes applications web.
Sur ARM Cortex-A7, le chiffrement et le déchiffrement Adiantum sur des secteurs de 4096 octets représentent environ 10,6 cycles par octet, soit environ cinq fois plus rapide que l’AES.
Avec Adiantum, Google espère rendre la prochaine génération d’appareils plus sécurisée que ses prédécesseurs et permettre à quiconque de se connecter en toute sécurité. Cela aidera également à sécuriser d’autres appareils connectés à Internet tels que les smartwatches, les téléviseurs et les technologies médicales.